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Historique :Après avoir vu un poster de toutes les races de chats, j’ai remarqué que j’aimais plus particulièrement les chats du Nord, à savoir les Maine Coons, les chats des Forêts Norvégiennes et les Sibériens, même si j’appréciais également la plupart des autre races. Alors, à la mort de notre septième chatte Européenne, Tira, une jolie chatte tigrée qui a dû être piquée à 15 ans suite à un cancer, j’ai ressorti un journal - dans lequel j’avais repéré deux/trois jours avant - des annonces pour des chatons et j’ai demandé à mon mari si je pouvais essayer d’en trouver un. Celui-ci m’a répondu : «on n’avait pas dit qu’on aimerait plutôt un Maine Coon ? ». Je lui ai répondu : « Mais il y a une annonce avec des Maine Coons ! ». J’ai donc immédiatement pris contact avec l’éleveuse et je suis partie avec deux de mes filles dans l’heure qui suivait pour voir le seul chaton encore disponible, soit un magnifique mâle, appelé Napoléon, à Nyon. Arrivées chez l’éleveuse, qui entre-temps est devenue une amie, mes filles ont aussi craqué pour une femelle, appelée New Dawn, mais qui était malheureusement déjà réservée. Nous sommes donc reparties avec Napoléon et, à peine arrivées à la maison, l’éleveuse nous appelait pour dire que New Dawn était finalement aussi disponible, l’acquéreur potentiel s’étant désisté. Nous sommes donc retournées immédiatement acheter la femelle. En effet, nous avions pris l’habitude de prendre toujours deux chatons d’une même portée, un mâle et une femelle que nous castrions et stérilisions et que nous gardions jusqu’à leur mort. Mais cette fois, Napoléon ayant tellement de fans et étant un Maine Coon avec pedigree, je ne pouvais me résoudre à le faire castrer et il n’était pas question que sa sœur porte ses chatons, pour des raisons évidentes de consanguinité. J’ai tout d’abord donné la pilule à New Dawn, mais, je ne le savais pas, ce n’était pas une bonne idée, car ce n’est vraiment pas bon pour les femelles. Nous l’avons appris à nos dépens, car nous avons dû la faire stériliser d’urgence comme elle avait une très grosse boule de pus dans les ovaires ; elle n’aurait pas vécu un jour de plus !
Je possédais donc deux magnifiques Maine Coons, mais je n’avais pas de femelle reproductrice afin que Napoléon, que nous appelons dans l’intimité Shrek, puisse avoir de la descendance. Il fallait aussi que j’obtienne mon nom d’éleveuse pour que les chatons puissent recevoir leur Pedigree. J’ai donc entrepris toutes les démarches nécessaires pour l’obtention de mon nom d’élevage, soit « de Crest d’El » qui est le nom du hameau où nous habitons, dans le canton de Genève, en Suisse. Napoléon a obtenu le point nécessaire pour être un mâle reproducteur à la première exposition où je me suis rendue avec lui, soit à La Chaux-de-Fonds. Ce jour-là, il avait été nominé au Best in Show. Il est très vite devenu « Champion International », obtenant à chaque exposition tous les points possibles. Une année après, j’ai craqué pour une femelle Maine Coon, de couleur rare, appelée Batchawana (Roxy dans l’intimité) qui fait notre bonheur, mais qui n’aime pas particulièrement New Dawn (Plume dans l’intimité), la sœur de Shrek. Batchawana a un poil d’une extrême douceur ; on dirait de la soie !
Napoléon et Batchawana ont eu une première portée de 4 chatons, le 26 août 2007, mais, malheureusement seul un des chatons a survécu. Les deux premiers sont morts rapidement, car ils étaient trop petits. Quant au troisième chaton, Potter, il est mort à 3,5 mois d’une hernie étranglée. Le seul chaton survivant vient hélas de se faire écraser par une voiture. Il s’appelait Pirate et faisait le bonheur de sa famille à Grandson. Pirate était un fin chasseur de taupes ! En février 2008, j’ai acheté une troisième chatte, Chakchiuma (Canelle dans l’intimité). Elle vient d’avoir un premier chaton, né le 17 juin 2008, tout de suite suivie par une autre femelle, le 3 octobre 2008.
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